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25/07/2008

Sans haine mais avec détermination

Vingt-cinq ans après ce terrible après midi du 7 août 1983 à Léon, nous voici encore à poser la question « Nun da Popo » ? Un quart de siècle est passé. Bien des évènements se sont produits en Euskal Herri et de par le monde durant ce laps de temps. Et nous voici encore à poser cette question face à laquelle, pour l'instant, l'Etat français n'a eu qu'un comportement des plus suspects. Ce n'est bien sur pas poussé par des sentiments morbides que cette question reste posée. Mais bien parce que le désir de voir la vérité jaillir dans cette affaire a été plus fort que l'effet du temps qui passe et du machiavélisme de ceux que la raison d'Etat pense plus forte que la détermination populaire. « Sauver un homme, c'est sauver l'Humanité » dit-on. « Rendre justice à un homme, c'est rendre justice à tous les bafoués, tous les persécutés » pourrait-on poursuivre. Popo Larre est symbole de ce que peut produire de pire un système pour lequel l'être humain est quantité négligeable. C'est pourquoi nous continuons et continuerons à exiger que réponse soit apportée à la question « Nun da Popo ? ». Mais au de-là de l'exigence de vérité vis-à-vis du destin d'un homme, se pose aussi la position de principe vis à vis d'un des nôtres, militant abertzale, dont la vie s'est inscrite à tout jamais dans l'action en faveur de la défense de son peuple, le peuple d'Euskal Herria. Il nous revient, à nous abertzale, d'être intransigeant, inflexible, afin de parvenir à ce que le linceul de l'oubli ne se rajoute pas à celui de la mort. Au nom de notre devoir de mémoire, de notre reconnaissance dû aux femmes et aux hommes qui ont fait don du meilleur d'eux-mêmes pour contribuer à la libération nationale et sociale d'Euskal Herri, il nous faut continuer à clamer « Nun da Popo ? ». Sans haine mais avec détermination. Pour le reste, une certitude nous habite : la vérité finit toujours par trouver son chemin…

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